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Le cumul emploi retraite avec le portage salarial : faire les bons choix

Le cumul emploi retraite avec le portage salarial : faire les bons choix

Vous êtes consultant indépendant en portage salarial et votre fin de parcours professionnel approche. Il n'est jamais trop tôt pour s'informer sur les dispositifs pour continuer à travailler à la retraite (si vous en avez envie). De quelle façon peut-on travailler à la retraite ? À partir de quel âge est-ce possible et dans quelles conditions ? Il n'existe pas une, mais deux formules de cumul emploi retraite. S'ajoute à ces deux options, celle de la retraite progressive. Elle est particulièrement intéressante pour les consultants en portage salarial. 1 - À partir de 60 ans : envisager la retraite progressive Le dispositif de la retraite progressive permet de "lever le pied" en associant une diminution d'activité avec le versement d'une pension retraite. Vous vous percevez un salaire pour votre activité à temps partiel et une partie de votre pension de retraite. Vous continuez à cotiser à la retraite et à valider des trimestres. Ce dispositif est particulièrement intéressant pour les consultants qui peuvent organiser une diminution de leur activité en toute autonomie. Conditions : Avoir au moins 60 ans (deux années de moins que l'âge légal de départ). Avoir cotisé 150 trimestres tous régimes confondus. Diminuer son temps de travail de 40 à 80%, 2 - À partir de 62 ans (taux réduit) : cumul emploi retraite partiel Si vous liquidez votre retraite et percevez une pension à taux réduit, vous pouvez travailler à la retraite en tant que consultante ou consultant indépendant en étant toujours rémunéré en salaire. Le cadre du cumul emploi retraite partiel est plus strict que le cumul emploi retraite total lorsque vous percevez votre retraite à taux plein. C'est pour cela que la retraite progressive doit être étudiée au préalable. Important : avec le cumul emploi retraite partiel, vous versez des cotisations sociales sur les revenus perçus, mais vous ne validez pas de trimestres supplémentaires. Autrement dit, le cumul ne permet pas d'atteindre une pension de retraite à taux plein. Ce n'est qu'à 67 ans que vous pourrez percevoir une retraite à taux plein même sans avoir validé tous les trimestres. A savoir : Le montant des revenus mensuels est plafonné par le régime de retraite des salariés (CNAV) et l'Agirc-Arrco. Pour la retraite de base de la CNAV: votre revenu mensuel ne doit pas dépasser 160% du Smic (soit 2 734,85 euros au 1er janvier 2023) ou la moyenne de vos salaires sur vos trois derniers mois d'activité. La caisse de retraite complémentaire (Agirc-Arrco) pose des critères complémentaires pour percevoir la pension de retraite complémentaire. En cas de dépassement de ces seuils, le montant de la pension est diminué. Et des rappels de trop-perçus peuvent intervenir de manière rétroactive. En portage salarial : vous pouvez reprendre une activité avec le cumul emploi retraite partiel en conservant la même société de portage salarial. Un nouveau contrat de travail doit être signé et une période de 6 mois entre la liquidation de la retraite et la reprise d'activité doit être respectée. 3 - À partir de 62 ans (taux plein) : cumul emploi retraite total Le terme "cumul emploi retraite" est le plus connu. Avant l'âge de 67 ans, il est réservé aux personnes qui perçoivent une pension de retraite à taux plein en ayant validé le nombre de trimestres requis. Le cadre du cumul emploi retraite est très souple : Il n'y a pas de plafond de rémunération ni mensuel ni annuel. Vous pouvez travailler avec le même employeur sans respecter un délai de 6 mois. Il suffit de signer un nouveau contrat de travail. 4 - Taux réduit jusqu'à 67 ans : cumul emploi retraite total Autre situation : vous n'aviez pas le nombre de trimestres requis pour bénéficier d'une retraite à taux plein avant 67 ans. À partir de 67 ans, vous touchez désormais votre retraite à taux plein et pouvez reprendre à travailler dans le cadre souple du cumul emploi retraite total. Comme ci-dessus, le cadre du cumul emploi retraite est très souple : Il n'y a pas de plafond de rémunération. Vous pouvez travailler pour le même employeur sans respecter un délai de 6 mois. Il suffit de signer un nouveau contrat de travail. 5 - Quels sont les différents statuts pour travailler à la retraite ? Il existe trois principaux statuts juridiques pour enclencher le cumul emploi retraite pour un consultant ou une consultante auparavant en portage salarial : Le portage salarial. La micro-entreprise. Un contrat de travail en direct avec l'entreprise cliente. Zoomons sur les différentes entre ces trois statuts dans le cadre du cumul emploi retraite total ou partiel, mais également leurs points communs. Consultant indépendant en portage salarial ou en micro-entreprise Les points communs entre portage salarial et micro-entreprise : Aucuns frais fixes : en portage salarial, comme en micro-entreprise, des cotisations sociales sont versées uniquement les mois où vous vous rémunérez. Ces cotisations sont proportionnelles aux rémunérations perçues. Il n'y a pas d'appel de charges. Vous pouvez travailler une fois par an, vous n'engagez aucun coût sur l'année. Autonomie totale : ces deux statuts permettent de gérer son activité, ses clients et son rythme de travail. Dans les deux cas, les cotisations sociales ne permettent pas l'acquisition de nouveaux droits et la validation de nouveaux trimestres. Les particularités du portage salarial Possibilité de déduire ses frais professionnels de son chiffre d'affaires. Prise en charge complète des démarches administratives : édition des contrats, envoi des factures, suivi des paiements, versement du salaire à chaque fin de mois travaillé... Gestion des relances et des impayés par la société de portage salarial. Pas de plafond de chiffre d'affaires. Assurance Responsabilité professionnelle souscrite par la société de portage. Poursuite du contrat de prévoyance collective en cas d'accident de la vie. Chez OpenWork : assurance déplacements professionnels à l'étranger. Les particularités de la micro-entreprise Absence de facturation de la TVA au client jusqu'à 36 800 euros de chiffre d'affaires Hors-Taxe. Pas de déduction des frais professionnels de son chiffre d'affaires. Possibilité de facturer des particuliers. Réalisation par soi-même des factures à ses clients, du suivi des paiements et des relances en cas de retard. Déclaration de son chiffre d'affaires à l'Urssaf. Tenue d'un livre de recettes par ordre chronologique : factures numérotées, montant facturé pour chaque intervention chez le client, modalités de règlement et pièces justificatives. Besoin d'un compte bancaire professionnel à partir de 10 000 euros de chiffre d'affaires HT sur deux ans. Souscription à titre individuel d'un contrat RC Pro. Plafond annuel de chiffre d'affaires pour bénéficier de la micro-entreprise : 77 000 euros HT de chiffre d’affaires annuel (au 1er janvier 2023). Être salarié en direct d'une entreprise Les entreprises ont la possibilité de recruter une personne à la retraite dans le cadre du cumul emploi retraite partiel ou total (voir ci-dessus). Pour un consultant ou une consultante en portage salarial, cela signifie qu'il devrait signer un contrat de travail directement avec une entreprise. Ce qui implique un cadre d'emploi salarié classique en termes d'horaires, de pause de congés, de lien hiérarchique et de clauses éventuelles d'exclusivité. Cette solution concerne davantage des salariés dans un cadre classique qui souhaitent entrer dans une formule "Retraite et travail à mi-temps" en restant salarié. 6 - Pas d'acquisition de nouveaux trimestres depuis 2015 Pour celles et ceux qui partiront ou sont partis à la retraite à partir de 2015, votre nouvelle activité en cumul emploi retraite partiel ou total ne permet pas d'acquérir de nouveaux droits à la retraite. Autrement dit, vous ne validez pas de nouveaux trimestres. Pour les départs à la retraite avant 2015, l'acquisition de nouveaux trimestres avec le cumul emploi retraite était possible. Vous êtes consultant indépendant et vous voulez en savoir plus sur le portage salarial chez OpenWork et ses avantages en termes de retraite, contactez-nous. Consultez également notre article : Retraite des indépendants : portage salarial, TNS et assimilé salarié À lire sur le site Service-public.fr : Retraite du salarié : cumul emploi-retraite de base et Travailler après 67 ans : quelles conséquences ?
Retraite des indépendants : portage salarial, TNS et assimilé salarié

Retraite des indépendants : portage salarial, TNS et assimilé salarié

Quelle est la retraite des consultants indépendants ? Il n'y a pas de réponse unique, car il n'existe pas de statut unique pour les professionnels qui exercent une activité de conseil en tant qu'indépendant. Trois statuts existent avec des impacts différents pour le calcul de retraite de l'indépendant : Le statut de salarié en portage salarial : un contrat de travail (CDD ou CDI) est signé avec la société de portage salarial. Le statut de travailleur non-salarié : dirigeant d’une entreprise individuelle (y compris d'une micro-entreprise), associé gérant d’EURL ou gérant majoritaire de SARL. Le statut d’assimilé salarié : président de SASU, gérant minoritaire ou égalitaire d’une EURL/SARL. 1 - Portage salarial : la même retraite que tous les salariés Les consultants en portage salarial reçoivent chaque mois un bulletin de salaire qui mentionne le montant des cotisations sociales versées pour la retraite. En portage salarial, le salarié porté verse les cotisations salariales et les cotisations patronales. La retraite de base de la CNAV Le premier niveau de retraite, appelé retraite de base, est géré par la CNAV (Caisse nationale d'assurance vieillesse). La CNAV est une entité de l'Assurance Retraite. La validation des trimestres Le montant de la rémunération annuelle en salaires permet de valider jusqu'à quatre trimestres pour une année travaillée. Le niveau de salaire minimal à atteindre pour valider 4 trimestres est de 6 762 euros par an au 1er janvier 2023. Le calcul de la pension Le calcul du montant de la pension de retraite se base sur la moyenne des salaires de vos 25 meilleures années de revenus. La pension de la retraite de base (avant l'ajout de la retraite complémentaire) est équivalente à 50% du revenu des 25 meilleures années. A savoir : les revenus annuels pris en compte sont plafonnés à 43 992 euros de revenu brut annuel au 1er janvier 2023. La retraite complémentaire de l'Agirc-Arrco La retraite complémentaire des consultants en portage salarial est assurée par la caisse Agirc-Arrco qui est réservée aux salariés. Cette caisse est un organisme paritaire géré par les partenaires sociaux, c'est-à-dire les organisations représentatives des salariés et des employeurs. La caisse de retraite Agirc-Arrco est née de la fusion en 2019 de l'Association générale des institutions de retraites des cadres) avec l’Arrco (Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés). L'âge de départ en retraite L'âge minimal de départ en retraite est un seuil à partir duquel la retraite peut être soldée. Cependant, pour percevoir une retraite à taux plein, le nombre de trimestres requis doit être atteint à cet âge. Sinon, la retraite touchée sera réduite. La validation de trimestres en cas de chômage indemnisés Le statut du portage salarial est le seul mode d'exercice des consultants indépendants qui permet l'adhésion à l'Assurance chômage. Lorsqu'un salarié perçoit des allocations de retour à l'emploi pendant sa période d'inscription à Pôle emploi, les périodes indemnisées permettent la validation de trimestres. 2 - TNS : le régime de retraite des indépendants non-salariés Le dispositif de retraite des indépendants avec un statut de travailleur non-salarié (TNS) est distinct de la protection sociale des salariés. Fin du RSI et fin de l'adhésion à la CIPAV Le régime de retraite du travailleur indépendant a connu deux modifications principales ces dernières années : RSI. La structure juridique du RSI (Régime social des indépendants) a été remplacée par la SSI (Sécurité sociale des indépendants). Le RSI était une organisation chargée de percevoir les cotisations retraite pour indépendant (TNS), ainsi que les cotisations Maladie. Elle distribuait également les prestations Retraite et Maladie. Aujourd'hui, les cotisations retraite des indépendants non-salariés (TNS) sont versées à l'Urssaf. Le régime Maladie est géré par l'Assurance Maladie et le régime de retraite est géré par l'Assurance Vieillesse. CIPAV. Certains consultants indépendants pouvaient, en choisissant un exercice en profession libérale de cotiser à la CIPAV (Caisse interprofessionnelle de prévoyance et d'assurance vieillesse) pour leur retraite. Depuis 2018, cette caisse de retraite est réservée aux professions libérales règlementées (architecte, professions médicales, etc.). L'activité de conseil n'est pas réglementée. Les consultants avec un statut de profession libérale qui relevaient de la CIPAV avant ce changement doivent choisir avant le 31 décembre 2023 s'ils restent à la CIPAV ou s'ils rejoignent le régime retrait de la sécurité sociale des indépendants géré par l'Assurance Retraite. L'Assurance Retraite gère les deux niveaux de retraite des indépendants La retraite de base Le calcul de retraite pour indépendant non-salarié repose comme pour les salariés portés sur un système de validation de trimestres et de pensions calculées sur une moyenne des revenus des 25 meilleures années. La retraite complémentaire des indépendants (RCI) Le régime retraite complémentaire des indépendants (RCI) est également géré par l'Assurance Retraite. Il est basé sur un système de points accumulés sur l'ensemble de son parcours professionnel. La retraite des TNS est différente de celle des salariés et assimilés salariés Le régime Retraite du SSI est géré par l'Assurance Vieillesse qui gère aussi le régime de retraite de base des salariés. Cependant, la retraite des indépendants (TNS) n'est pas équivalente à celle des salariés. Le montant des cotisations et le montant des prestations ne sont pas les mêmes. 3 - Assimilé salarié : différences et points communs avec le portage salarial Les cotisations retraite d'un indépendant assimilé salarié Comparons un point essentiel qui est souvent laissé de côté au moment de choisir son statut. En portage salarial : un salarié porté perçoit un bulletin de salaire à la fin de chaque mois travaillé. Chaque salaire perçu déclenche le versement de cotisations sociales pour les deux régimes (CNAV et Agirc-Arrco) Assimilé salarié : la rémunération globale avec un statut d'assimilé salarié peut prendre deux formes. Le versement d'un salaire et/ou l'attribution de dividendes. Lorsqu'un consultant assimilé salarié choisir de se verser des dividendes plutôt qu'un salaire, ils ne versent pas de cotisations sociales allouées aux régime de retraite. Cela impacte le nombre de trimestres cotisés et le calcul du montant de la pension. Seule la cotisation CSG-CRDS est prélevée sur les dividendes, mais cette contribution n'ouvre pas de droits à la retraite ni à la couverture maladie. Les points communs Pour les cotisations prélevées sur ses salaires, le consultant salarié relève du même régime que les salariés : La retraite de base de la CNAV. La retraite complémentaire Agirc-Arrco. Le statut du portage salarial permet de bénéficier d'une couverture sociale équivalente à celle de tous les salariés. Nous avons rédigé un Guide dédié à ce sujet : "La protection sociale pour les consultants en portage salarial : quels sont vos droits ?". Vous pouvez le recevoir en cliquant ici. Nous y abordons les sujets de la maternité/paternité/accueil de l'enfant, des arrêts maladie et des indemnités journalières, du droit aux allocations chômage, de l'assurance Responsabilité civile professionnelle, de l'épargne retraite collective, de la mutuelle et de la prévoyance... Vous êtes consultant indépendant et vous voulez en savoir plus sur le portage salarial chez OpenWork et ses avantages en termes de retraite, contactez-nous. Consultez également l'article du 2 février 2023 : Portage salarial et retraite : la réforme pour les consultants
Portage salarial et retraite : la réforme pour les consultants

Portage salarial et retraite : la réforme pour les consultants

Décryptage. La Réforme des retraites présentée en détail par le gouvernement le 10 janvier 2023 secoue le monde économique et social. Qu’en est-il pour les consultants en matière de portage salarial et retraite ? Pour comprendre le sujet "Portage salarial et retraite", il est indispensable de réviser les bases sur le système en place. 1 - Portage salarial et retraite : mêmes cotisations que les salariés Rappelons l’organisation du système de retraite pour les différents statuts de consultants indépendants : salarié porté, assimilé salarié et travailleur non salarié (TNS). À rappeler en premier lieu : la retraite en portage salarial est la même pour les salariés portés et les salariés dans un cadre classique. Le niveau de cotisations et de prestations des deux statuts (salarié et travailleur non salarié) n'est pas équivalent. Plus les cotisations sont importantes, plus le niveau de prestations l'est aussi. Avec le statut de salarié en portage salarial Portage salarial et cotisations retraite : sécurité sociale des salariés Les consultants en portage salarial sont rattachés aux mêmes caisses de retraite que tous les salariés. La retraite de la sécurité sociale des salariés pour la retraite de base (géré par L'Assurance Retraite). L'Agirc-Arrco pour la retraite complémentaire (salariés cadres et non-cadres). Pourquoi les consultants indépendants en portage salarial sont-ils du statut de salarié ? Ils signent un contrat de travail (CDD ou CDI) avec la société de portage salarial. À savoir : les consultants indépendants avec un statut d'assimilé salarié bénéficient des mêmes dispositions pour la retraite que les salariés. Quels consultants indépendants bénéficient du statut d'assimilé salarié ? Président de SASU, gérant minoritaire ou égalitaire d’une EURL/SARL. Important : la validation des trimestres et la prise en compte de la rémunération pour le calcul des prestations n'ont lieu que lorsque le consultant assimilé salarié se verse un salaire. Avec le statut de travailleur non salarié (TNS) Sécurité sociale des indépendants Le régime de retraite des travailleurs non salariés est différent de celui de salariés, même s'il est aujourd'hui géré par les services de l'Assurance Retraite depuis la disparition du RSI (Régime social des indépendants). La retraite des TNS est organisée ainsi : La retraite de base de la sécurité sociale des indépendants (SSI). La retraite complémentaire des indépendants (RCI) Quels consultants indépendants bénéficient du statut de travailleur non salarié ? Dirigeant d’une entreprise individuelle (y compris d'une micro-entreprise), associé gérant d’EURL, gérant majoritaire de SARL. Important : la validation des trimestres et la prise en compte de la rémunération pour le calcul des prestations n'ont lieu que lorsque le consultant travailleur non salarié se verse une rémunération. 2 - Impact de la réforme sur la validation des trimestres Le nombre de trimestres validés impacte la date d'accès à une retraite à taux plein. Il ne définit pas l'âge de départ en retraite. Le nombre de trimestres exigés pour partir en retraite ne correspond pas à un décompte mois par mois sur une année. Il s'agit d'un calcul annuel. La validation des trimestres La validation des trimestres de retraite se calcule en fonction de la rémunération annuelle et non sur quatre périodes de 3 mois. Pour valider un trimestre, il est nécessaire d’avoir perçu un revenu au moins égal à 150 heures du SMIC horaire, soit 1690,50 euros (pour 2023). Pour valider 4 trimestres, le seuil minimal de revenu annuel brut est fixé à 6 762 euros (pour 2023). Si votre revenu dépasse ce montant, vous ne validez que 4 trimestres pour autant. Au 1 er janvier 2023 La retraite à taux plein nécessite un nombre minimum de trimestres calculés en fonction de votre année de naissance : 1961 à 1963 : 168 trimestres (42 ans) 1964 à 1966 : 169 trimestres (42 ans et 3 mois) 1967 à 1969 : 170 trimestres (42 ans et 6 mois) 1970 à 1972 : 171 trimestres (42 ans et 9 mois) 1973 et après : 172 trimestres (43 ans) Que changerait la réforme ? L’augmentation progressive ci-dessus du nombre de trimestres nécessaires à la retraite à taux plein a été mise en place par la Réforme dite « Touraine » adoptée en 2014 et entrée en vigueur en 2020. Le texte de la Réforme présentée le 10 janvier 2023 ne prévoit pas d’augmenter le nombre de trimestres au-delà de 43 ans. Cependant, la question des personnes concernées par l’augmentation du nombre de trimestres nécessaires (en fonction de l’année de naissance) n’est pas encore statué. Portage salarial et retraite : trimestres validés en cas de chômage indemnisé Comme tous les salariés, les consultants en portage salarial valident des trimestres pour les périodes de chômage indemnisées par Pôle Emploi. Les allocations chômage perçues ne sont pas prises en compte pour le calcul de la moyenne de vos revenus correspondant à vos 25 meilleures années des revenus d'activité annuels. 3 - Impact de la réforme sur l’âge minimal de départ Lorsque l’on parle d’âge minimal de départ en retraite, il s’agit de l’âge à partir duquel il est possible de prendre sa retraite. Elle sera à taux plein si le nombre de trimestres requis est atteint ou avec un taux de minoration sinon. C'est à dire une décote. Au 1er janvier 2023 : Départ en retraite à 62 ans Si vous êtes né après 1955, il faut aujourd’hui atteindre l’âge de 62 ans pour pouvoir partir à la retraite. L’âge auquel vous bénéficiez d’un taux plein dépend cependant du nombre de trimestres cotisés. Pour bien comprendre : pour partir en retraite à taux plein à l’âge de 62 ans, avec 43 annuités validées, il faut avoir commencé à travailler à 19 ans. Départ en retraite entre 62 ans et 67 ans Si à 62 ans, vous n'avez pas le nombre de trimestres requis, vous pouvez poursuivre votre activité professionnelle vous valider de nouveaux trimestres. Dès que vous avez atteint le nombre de trimestres requis, vous pouvez partir en retraite à taux plein. Si vous soldez votre retraite avant l’âge de 67 ans avec un nombre de trimestres non atteint, un taux de minoration est appliqué au montant de la retraite à taux plein. On parle de décote. Si vous continuez à travailler en ayant déjà validé vos trimestres de retraite, un taux de majoration s’appliquera au montant de votre retraite à taux plein. On parle de surcote. Départ en retraite à 67 ans Si vous n’avez pas le nombre de trimestres validés à 67 ans, vous pouvez malgré tout percevoir une retraite à taux plein. Que changerait la réforme ? Le texte présenté le 10 janvier 2023 prévoit que l'âge légal de départ à la retraite augmenterait progressivement pour atteindre 64 ans en 2030. 4 - Impact de la réforme sur le montant de la retraite Pour les salariés, le montant de la retraite correspond à l’addition de la retraite de base versée par l’Assurance Retraite (régime de sécurité sociale des salariés) et de la retraite complémentaire versée par l’Agirc-Arrco. Les modes de calcul de la pension retraite de ces deux régimes divergent. Calcul de la retraite de base Le montant de la retraite de base à taux plein est calculé sur la moyenne des 25 meilleures années de revenus d'activités, dans la limite du plafond de la sécurité sociale annuel (soit 43 992 euros de revenu brut annuel en 2023). La retraite de base à taux plein correspond à une pension équivalente à 50 % de la moyenne calculée sur vos 25 meilleures années. Le montant de la retraite complémentaire s'additionne à celui de la retraite de base. Retraite complémentaire Agirc-Arrco Le mode de calcul de la retraite complémentaire est basé sur un système de points. Vous accumulez des points en fonction des cotisations versées tout au long de votre parcours professionnel. Le montant de la retraite complémentaire = le nombre de points X la valeur du point à la date de votre départ en retraite. Les points acquis pour la retraite complémentaire Agirc-Arrco sont calculés sur l'ensemble des années travaillées, et pas seulement les 25 meilleures. Le montant de la retraite n'est ni en Brut ni en Net Le montant de la pension de retraite ne se calcule ni en Net ni en Brut. Pourquoi ce n'est pas « en Net » ? La CSG-CRDS est retirée du montant de la retraite, comme de tout revenu (salaires, indemnités journalières, allocations chômage, pensions…). Le taux normal de la CSG est fixé à 8,3% en 2023 et 0,5% pour la CRDS. Les taux de CSG-CRDS appliqués aux pensions retraite (retraite de base et retraite complémentaire) sont réduits en fonction de son revenu fiscal. Pourquoi il est trompeur de parler de « Brut »  ? Le montant annoncé n’est cependant pas un montant Brut au sens généralement attribué au termes « salaire Brut » et « salaire Net ». Entre le montant Brut et le montant Net d'un salaire, la différence est constituée des cotisations salariales qui représentent environ 20% du salaire Brut. Pour le montant de la retraite, le taux maximum de CSG-CRDS déduit du montant initial est équivalent à 8,8% ou moins pour les faibles revenus. Que changerait la réforme ? C’est le sujet le plus complexe à anticiper. Si l’âge de départ en retraite augmente, c’est l’ensemble du système de décote et surcote qui sera transformé. Les transformations du calcul de retraite de base auraient également des conséquences sur le montant de la retraite complémentaire. Les prévisions de l'impact de la retraite sur le montant final de la retraite sont encore incertaines. Pour conclure sur le sujet « Portage salarial et retraite» le sort des consultants indépendants qui ont choisi le statut de salariés portés est lié à celui de tous les autres salariés. Nous publierons un article pour faire le point lorsque les décisions seront actées. Vous êtes consultant indépendant et vous voulez en savoir plus sur le portage salarial chez OpenWork et ses avantages en termes de retraite, contactez-nous. À consulter également : La mutuelle et la prévoyance pour les consultant.es en portage salarial
Quelle est la différence entre le portage salarial et l’intérim ?

Quelle est la différence entre le portage salarial et l’intérim ?

L'essentiel en 5 points. Lorsqu'une entreprise a besoin de renforcer ses équipes, elle a la possibilité de recourir à l'intérim ou de faire appel à un consultant en portage salarial. La différence Portage salarial et Intérim est essentielle à comprendre pour éclairer votre choix entre l'un ou l'autre. 1 - Les missions confiées Le portage salarial permet de faire appel à des professionnels spécialisés dans les métiers du conseil alors que l'intérim peut être mis en place pour la quasi totalité des métiers. 2 - Les conditions de mise en oeuvre L'intérim intervient dans le cadre d'un remplacement ou d'un accroissement temporaire d'activité. Le portage est possible dès lors que l'entreprise a besoin d'une expertise dont elle ne dispose pas en interne. 3 - La rémunération Un salarié intérimaire ne peut pas être rémunéré davantage qu'un salarié de l'entreprise à poste équivalent. En portage, du fait que la ressource n'est pas présente en interne, l'entreprise négocie librement le tarif de la mission avec le consultant. Une rémunération minimale est prévue par la loi. 4 - Fixation du TJM Le consultant porté et l'entreprise cliente fixe en direct le TJM pour la mission. Il n'y a pas d'intermédiaire pour la phase de négociation. Le coût du portage salarial est compris dans le TJM annoncé par le consultant. Cette différence "portage salarial et intérim", est essentielle. 5 - La durée Un contrat d'intérim ne peut pas dépasser 18 mois. En portage salarial, la durée maximale est de 36 mois. Pour une mission liée à un projet sur le long terme, cette différence portage salarial et intérim est clé. A retenir sur la différence entre Intérim et Portage salarial Voici les points essentiels de différence portage salarial et intérim : Les missions confiées en portage salarial correspondent à des activités de conseil. Les cas de recours en intérim sont plus encadrés. La rémunération en intérim respecte le cadre de rémunération des salariés de l'entreprise. La durée est plus courte en intérim. Nous avons rédigé un Guide complet qui présente le fonctionnement du portage salarial aux entreprises qui font appel à des consultants indépendants. Vous trouverez à l'intérieur deux pages complètes sur la différence Portage salarial et Intérim. Ainsi que que 20 fiches pratiques sur le profil des consultants portés, le TJM et la rémunération minimale ou encore la fin de mission. Pour télécharge le guide, c'est ici : Rémunérer un consultant indépendant : les avantages du portage salarial Pour aller plus loin : Vous êtes une entreprise et voulez en savoir plus sur le portage salarial chez OpenWork, contactez-nous. Consultez également notre article: Le portage salarial dans le code du travail : les articles à lire
Quand une entreprise peut-elle recourir au portage salarial ?

Quand une entreprise peut-elle recourir au portage salarial ?

Le portage salarial permet à une entreprise de faire appel à des consultants pour bénéficier d'expertises externes. Les particularités ? Le consultant dispose d'un statut de salarié grâce à la société de portage salarial. Il n'a pas besoin de bénéficier de son propre numéro de SIRET. L'entreprise peut choisir directement le consultant et négocier le tarif en direct sans passer par un intermédiaire. Le Code du Travail pose des conditions pour la mise en place d'une collaboration en portage salarial. Voici les points clés à retenir. Les missions qui peuvent être confiées en portage salarial Le recours au portage salarial est possible lorsque l'entreprise cherche à confier une mission à un intervenant externe. La mission confiée doit être différente de l’activité habituelle de l’entreprise et/ou elle mobilise des expertises qui ne sont pas présentes dans l'entreprise. Le contenu du contrat pour faire appel au portage salarial L'entreprise cliente signe un contrat commercial avec la société de portage salarial et le consultant signe un contrat de travail avec cette dernière. Le contrat commercial doit avoir comme clauses obligatoires : Le descriptif des compétences, des qualifications et des domaines d’expertise du salarié porté. Le descriptif de la prestation et ses conditions d’exécution par le salarié porté. La date du terme de la prestation et, le cas échéant, la durée minimale de la prestation. Le prix de la prestation convenu entre le salarié porté et l’entreprise cliente. S’il y a lieu, la nature des équipements de protection individuelle qui sont mis à disposition par l’entreprise cliente. A savoir : la durée globale de la mission en entreprise ne peut pas dépasser 36 mois. Des profils de consultants qualifiés et expérimentés Un consultant peut exercer en portage salarial dès lors qu’il : Justifie d’une expertise, d’une qualification et d’une autonomie. Recherche lui-même ses clients. Fixe les modalités et le tarif de ses prestations. Un consultant en portage salarial doit disposer d’un niveau de qualification de niveau bac + 2 minimum ou de trois années d’expérience professionnelle dans un domaine d’expertise. Une rémunération minimale pour utiliser le portage salarial Recourir au portage salarial implique de respecter un niveau de rémunération minimum. Le salaire brut mensuel d’un consultant (versé par la société de portage salarial) ne peut pas être inférieur à 75% du plafond de la sécurité sociale. En 2023 le TJM (taux journalier moyen) ne peut être inférieur à 280€ HT. Situations incompatibles avec le portage salarial Le portage salarial ne peut pas être mis en place pour les situations suivantes : Le remplacement d’un salarié dont le contrat de travail est suspendu à la suite d’un conflit collectif de travail. Les travaux dangereux. Les services à la personne. L'exercice d'une activité réglementée L'encadrement juridique du portage salarial assure aux entreprises clientes le respect des règles en matière de sous-traitance à des prestataires externes. Pour aller plus loin : Téléchargez notre guide Rémunérer un consultant indépendant : les avantages du portage salarial Consultez également notre article Portage salarial : quels sont les avantages pour les entreprises ? Vous voulez en savoir plus sur le portage salarial, contactez-nous sur la page dédiée OpenWork. Sources : Article L. 1254-2 et Article L. 1254-4 du Code du Travail Convention collective de branche des salariés en portage salarial (IDCC 3219)
Quel TJM informatique pour 2023 ?

Quel TJM informatique pour 2023 ?

Lorsque vous négociez votre TJM avec un client en informatique, deux aspects sont à prendre en compte. D’une part, il y a la valeur que vous attribue ce client pour répondre à son besoin, parfois de manière urgente. C’est votre marge de négociation individuelle. D’autre part, il y a le « marché » des TJM en informatique, qui évolue extrêmement vite. Les variations sont perceptibles chaque année et même chaque trimestre en fonction de l’offre et de la demande par technologies et spécialités. Ces repères permettent de se situer dans l’éco-système avec l’objectif de proposer un TJM au plus juste. Nous zoomons sur les chiffres du Baromètre Opteamis* dédié aux prestations intellectuelles informatiques (P2i). Opteamis met en relation des clients finaux (acheteurs, DSI, donneurs d'ordres) avec des prestataires (ESN et freelances). Les informations du baromètre sont issues de l'analyse des milliers d'appels d'offres pour des achats de prestations informatiques et digitales réalisés pour 700 clients et donneurs d'ordre, 6 000 ESN et plus de 250 000 consultants qualifiés (ESN & Freelances). Le TJM moyen en informatique : 508 euros Toutes technologies, toutes fonctions, toutes spécialités et toutes technos confondues, le TJM moyen observé au dernier trimestre 2022 est de 508 euros HT. Pour les lecteurs qui ne sont pas habitués à la notion de TJM. Le tarif journalier moyen (ou taux journalier moyen) correspond au montant facturé par un consultant à un client pour une journée de travail. Il est exprimé en montant Hors-Taxe. Découvrez ci-dessous comment estimer le salaire net associé à un TJM. Les TJM par technos Un TJM moyen est calculé pour chaque technologie de l'éco-système informatique. Par exemple : Cobol : 537 euros HT. .NET : 525 euros HT. Angular : 483 euros HT. Java : 467 euros HT. PHP : 465 euros HT. Dans le baromètre Opteamis*, retrouvez toutes les autres technologies : AIX, API REST, Ajax, Amazon Web Services, C#, CSS… Les TJM par spécialités La spécialité proposée en termes de fonctions et métiers est une variable importante pour fixer son TJM. C’est ce que montrent les moyennes observées au dernier trimestre 2022 et ce qu'il faudra prendre en compte pour fixer son TJM informatique en 2023. Manager de transition : 733 euros HT. Responsable applicatif : 632 euros HT. Analyste développeur : 609 euros HT. Product Owner : 596 euros HT. Consultant sécurité : 584 euros HT. Consultant AMOA : 575 euros HT. Data Scientist : 572 euros HT. Lead Tech : 567 euros HT. Développeur : 498 euros HT. Ingénieur Devops : 491 euros HT. L’impact de la séniorité sur le TJM Le taux moyen varie également très largement en fonction de séniorité du consultant. Il est estimé à 478 euros en moyenne pour un consultant junior contre 710 euros en moyenne pour un consultant Senior. Avec des plafonds avoisinant les 1 000 euros. L’augmentation du TJM est très nette pour les consultants seniors. Le TJM moyen est passé entre 2021 et 2022 de 572 euros à 710 euros. 508 euros de TJM informatique en 2023 = quel salaire net ? La transformation d’une facture en Hors-Taxe en revenu net « dans la poche » du consultant varie au regard du mode de facturation de la prestation. Les modalités de calcul de la rémunération nette sont différentes si le consultant crée sa propre structure juridique (SASU, EURL, entreprise individuelle…) ou s’il s’adosse à une société de portage salarial. Dans ce dernier cas, le consultant bénéficie du statut de salarié tout en travaillant pour ses propres clients. En portage salarial avec OpenWork, en facturant une journée au TJM de 508 euros HT, un consultant perçoit un salaire net de 306,28 euros (avant impôt). La différence entre le montant Hors-Taxe et le salaire net est constituée : - Des cotisations sociales : cotisations patronales et cotisations salariales - Des frais de gestion d’OpenWork. Chez OpenWork, les frais de gestion correspondent à 7% du chiffre d’affaires facturé. Le montant des frais de gestion est plafonné à 600 euros par mois. Ils vous assurent : Une protection juridique : préparation des contrats, facturation, encaissement, versement des cotisations, édition du bulletin de salaire, relances du client en cas de retard de paiement… Une protection sociale : régime de sécurité sociale des salariés (maladie, maternité, retraite de base, retraite complémentaire Agirc-Arrco…), assurance-chômage, contrat de prévoyance collectif… Une protection commerciale : relecture des contrats commerciaux complexes, assurance Responsabilité civile professionnelle, assurance déplacements professionnels à l'étranger… Retrouvez le Baromètre interactif complet sur le site d’ Opteamis. Utilisez le simulateur d'OpenWork pour savoir quel sera le salaire net associé à votre TJM. Consultez également notre article " Combien d’argent gagne un développeur web en freelance?" Vous voulez en savoir plus sur le portage salarial, contactez-nous sur la page dédiée OpenWork.
7 bons réflexes pour libérer son espace mental et gagner en sérénité au travail

7 bons réflexes pour libérer son espace mental et gagner en sérénité au travail

Vous est-il déjà arrivé de vous sentir en surcharge mentale ? C'est-à-dire avoir mille et une choses à l’esprit, comme la sensation d’un vélo qui tourne en boucle dans la tête, parfois même la nuit. Tatiana Raitif de Corpus Vitae présente dans cet article les clés transmises lors de l’atelier Live organisé par OpenWork le 24 mars 2022. La surcharge mentale est commune aux femmes et aux hommes. Elle est en lien avec un comportement quotidien inadapté par rapport au fonctionnement de notre cerveau. Voici les clés proposées par Tatiana Raitif de Corpus Vitae, pour libérer son espace mental d'une surcharge répétée et gagner en sérénité au travail (et ailleurs). 1.    Faites une seule chose à la fois En dehors des tâches automatiques (marcher en mangeant par exemple), notre cerveau est mono-tâche. À chaque fois que je fais plusieurs choses en même temps, je crée des conflits internes dans le cerveau. Cela augmente la dispersion de l’esprit et diminue ma sensation de bien-être. Apprenez à ne faire qu’une seule chose à la fois. 2.    Limitez les notifications Tous les signaux sonores et visuels produits par nos chers outils de communication sont des micro-interruptions dans notre quotidien. Ces signaux capturent notre attention. Il nous faut produire un effort supplémentaire pour nous reconcentrer sur la tâche en cours (même si nous n’en avons pas conscience). Ces efforts répétés nous font perdre à la fois du temps et de l’énergie. Ils alourdissent notre fatigue mentale. Conservez uniquement les notifications qui sont essentielles pour vous, et retrouvez ainsi la maîtrise de votre temps. C’est vous qui choisissez quand vous consultez vos outils de messagerie. 3.    Réinviter le temps long Le temps long est indissociable des tâches complexes. La charge mentale s’accroit avec la complexité des missions à accomplir. Apprenez à identifier les missions qui vous demandent un effort mental particulier. Plus l’effort est conséquent, plus il est important de vous réserver un temps long pendant lequel vous ne serez pas dérangé. 4.    Offrez-vous des pauses régulières Si vous travaillez sur écran, relâchez régulièrement l’attention visuelle en regardant au loin quelques secondes, puis fermez les yeux. Quel que soit votre lieu de travail, portez attention à votre respiration. Mettez-vous en mode pause et comptez par exemple 10 respirations, sans rien faire d'autre. La régularité de l’exercice (plusieurs fois par jour) est plus importante que la durée de la pause. Des pauses courtes sont nécessaires au moins 3 fois par demi-journée. 5.    Prenez en compte votre état physique et émotionnel Nos capacités de réflexion sont en lien avec notre état du moment, en particulier notre état émotionnel. Apprenez à identifier vos émotions et à ajuster les exigences à l’égard de vous-même en fonction de la manière dont vous vous sentez. Plus vous êtes fragilisé.e par une émotion inconfortable, plus il vous faudra du temps pour réaliser les missions de votre journée. 6.    Faites une Did-list Prenez le temps de faire la liste de tout ce que vous avez fait sur la semaine écoulée par exemple. Notez les missions au travail, mais également les réalisations dans votre vie personnelle. Y compris toutes les attentions que vous avez eues pour votre famille ou vos amis. Observez cette liste et félicitez-vous de tout ce que vous avez accompli. Si vous vous sentez en surcharge mentale, identifiez dans cette liste les tâches que vous pouvez laisser de côté ou déléguer. 7.    Déléguez vraiment Apprenez à déléguer complètement une responsabilité, afin de vous libérer de la charge mentale en lien avec cette mission. Sinon, vous n’aurez plus la mission à faire certes, mais vous conserverez la charge associée à sa réalisation. Le bénéfice en est réduit. A propos de Tatiana Raitif Avant de fonder Corpus Vitae, Tatiana a été commerciale Entreprise chez Orange Business et manager Événementiel. Depuis 2016, elle accompagne des individus et des collectifs, sur les questions de santé et bien-être au travail. Elle mobilise des  outils qui ont en commun d’intégrer les liens entre le corps et l’esprit. Elle s’appuie sur les apports des neurosciences, ainsi que sur les pratiques de la méditation de pleine conscience, du yoga et de l’éducation somatique. Sa vision : c’est par la reconnexion à son propre corps que l’individu peut soutenir sa vitalité et retrouver la pleine potentialité du vivant en lui. En se reliant de manière intime à lui-même, il s’ouvre à plus d’altérité, et de manière plus juste à la relation aux autres et au monde. Vous êtes curieux et voulez en savoir plus sur OpenWork, société de portage salarial, contactez-nous : hello@lemonde-apres.com et au 09 72 55 21 38.
Le personal branding ou comment faire de soi une marque.

Le personal branding ou comment faire de soi une marque.

🔸 À l'ère de l'expansion des réseaux sociaux et autres influenceurs, la notion de personal branding ne laisse personne indifférent. Pour certains, la notion est un des symptômes de notre époque où l'individu pris dans son individualité prime sur le collectif, tandis que pour d'autres, elle représente un moyen concret de développer son activité. Bien que l'expression soit anglo-saxonne, elle recouvre une réalité ancienne que l'on connaît bien en France. Personal branding : définition. Traduite littéralement de l'anglais, l'expression signifie marque personnelle. Très concrètement, le personal branding consiste à faire de soi, de sa personne, une marque, et par conséquent de la développer et de lui donner une image positive. Un exemple très concret d'une telle stratégie ? Les posts d'influenceurs professionnels que vous pouvez voir sur Linkedin , racontant leurs accomplissements personnels ou dans le cadre de leur activité sont de très bons exemples de personal branding. Le concept de marque personnelle est donc indissociable d'une forme de narration de son existence professionnelle, en choisissant d'en montrer les aspects positifs et vendeurs. Vous l'aurez compris, le concept est à la croisée des mondes. Il est évidemment de première part intrinsèquement lié au monde du marketing, qui a pour objet de développer et faire reluire l'image d'une marque. D'autre part, du fait de son caractère accessible à tous (par les réseaux sociaux notamment), l'idée de marque personnelle renvoie au domaine d'indépendant, de travailleur en freelance ou en portage salarial. En effet, par leur simplicité de création, via les réseaux sociaux de microblogage tel que Linkedin, le personal branding est une stratégie de développement d'activité tout aussi légitime que la prospection par exemple. Et on comprend fort bien cet engouement pour le phénomène : il permet, parfois de manière décalée ou humoristique, en tout cas de mettre en valeur sa personne, et de contrôler l'image que l'on renvoie à ses interlocuteurs professionnels. L'intérêt du personal branding dans une démarche entrepreneuriale. Dans un contexte professionnel d'activité indépendante, le personal branding permet de donner vie à votre profil, à vos services ou à vos produits. Il permet également de mettre en valeur votre profil professionnel et vos expériences passées, même (et surtout!) les plus insolites, qui permettent d'ajouter du relief à votre narration personnelle. Une démarche réussie de développement de sa marque personnelle donne de fait de la visibilité à son activité professionnelle et, partant, permet de pouvoir toucher une clientèle plus large. Dans le cadre du portage salarial ou d'une activité en freelance, où l'une des craintes légitimes des entrepreneurs est de manquer de visibilité et de débouchés pour leurs services et produits, la démarche de personal branding est donc une alliée de taille. Un des principaux avantages de ce mode particulier de marketing est qu'il est très peu contraignant en termes humains, et encore moins économiques. Les préalables indispensables à la mise en place d'une stratégie de personal branding. Maintenant la notion définie, et ses intérêts pour les indépendants établis, voici, sous forme de bullet points, quelques préalables nécessaires avant de mettre en place une telle stratégie. Développer son réseau. Réseauter, réseauter et ... réseauter! C'est là la clé d'une stratégie de personal branding réussie. Pour pouvoir toucher un public large, et ainsi accroître la visibilité dont tant d'indépendants manquent, il est indispensable avant tout de disposer de relations qui vous permettront de partager votre contenu et de vous faire connaître. Développer ses soft-skills. Une communication enjouée, une aisance orale, des capacités de storytelling... Tous ces soft skills sont autant d'alliés pour mettre en place une stratégie de marque personnelle réussie. Faire un vrai travail réflexif sur la marque. Il est nécessaire d'établir un véritable plan d'action, un cadre structuré (qui peut parfois manquer en tant qu'indépendant) de développement de sa marque personnelle. Pensez ainsi aux valeurs, aux contenus, aux compétences que vous voulez voir associés à votre nom. Attention, car c'est là un des points phares d'une démarche de personal branding réussie. Le personal branding doit par conséquent intégrer pleinement votre réflexion. La compétition pour les indépendants est rude, et ce genre de démarches permet d'apporter une réelle plus-value à votre profil. Pour d'autres conseils et informations sur une activité en portage salarial épanouie, visitez notre rubrique dédiée.
Le leadership, une qualité essentielle à (re)développer !

Le leadership, une qualité essentielle à (re)développer !

Sans qu’il ne soit besoin de sortir d’une top-école de management pour le savoir, il ne fait aucun doute pour personne qu’un dirigeant doté de capacités de leadership est un dirigeant que l’on veut suivre. Attention toutefois à ne pas confondre manager et leader. Si le rôle du premier implique en théorie qu’il possède des qualités de leader, une personne dotée de leadership n’est pas toujours, loin s’en faut, manager. En résumé, un leader a des capacités de management, tandis qu’un manager n’a pas nécessairement le charisme d’un leader. Vous l’aurez compris, le leadership se travaille et est une qualité, quelle que soit son poste ou son type d’emploi (salarié, en freelance ou en portage salarial), même s’il est certain que plus une personne exerce de responsabilités, plus ses capacités de leadership doivent être développées. Ce principe connaît une exception, et pas des moindres, celle de l’actif en portage salarial. Il exerce sa profession en indépendant, sans véritablement de supérieurs hiérarchiques ou de patron, et doit, en conséquence, faire preuve de leadership dans ses rapports avec ses clients s’il veut les faire adhérer à sa vision des choses. On ne nait pas leader… on le devient ! Si certains sont, depuis tout jeune, des meneurs d’équipes nés, la majeure partie des leaders a appris, consciemment ou non, à développer des qualités de leadership. Et c’est tant mieux ! Développer un effort réflexif sur sa personne, ses qualités, ses défauts n’est jamais une perte de temps. Pendant nécessaire du leadership, l’assertivité est la qualité première d’un bon leader. Elle lui permet de gérer ses troupes (ou ses clients dans le cadre d’un consultant en portage salarial) avec finesse, empathie, respect et bien d’autres qualificatifs laudatifs. Si vous voulez en apprendre plus sur l’assertivité et ses nombreux bienfaits, c’est ici que ça se passe. Les différents styles de leadership adaptés au cadre d’un portage salarial. Parce que mettre des mots sur des phénomènes et des comportements, c’est faire la moitié du travail d’apprentissage de leadership, voici un petit florilège des différents styles. Des auteurs et auteures (notamment E. Hinse et C. Mathieu dans leur excellent article « Le coaching de gestion et la satisfaction au travail […] » disponible ici) ont mis en évidence plusieurs types de leaderships, répondant à des nécessités différentes. On peut par exemple citer en premier le leadership de transformation, utile dans les secteurs d’activité où l’innovation et le changement sont prégnants et où le leader a par conséquent un rôle de repère, d’accompagnant dans les transformations. Une autre forme de direction, plus classique, et certainement moins utile dans les secteurs d’activité tertiaires, est le leadership autoritaire, consistant à imposer ses idées de manière verticale et intangible, sans souffrir de discussion. Dans le cadre d’un portage salarial, plusieurs types de leadership combinés sont à adopter. Une petite touche de leadership de transformation est indubitablement nécessaire, pour faire adhérer ses clients ou autres aux changements de circonstances qui rendraient l’exécution de la prestation plus difficile. De même, le portage salarial étant par définition un mode d’activité participatif, où le consultant et son client sont amenés à définir ensemble les projets et leur faisabilité, il est indispensable de développer son leadership participatif. En conclusion, le leadership est une, sinon LA qualité à développer dans un cadre professionnel. Elle est valorisée à sa juste valeur, et permet par conséquent de gravir les échelons professionnels rapidement. En outre, elle donne un sentiment de satisfaction au travail non seulement au leader, mais aussi, selon les chercheuses précitées, aux équipes ou individus avec lesquels vous interagissez.
Comment construire sereinement son projet professionnel ?

Comment construire sereinement son projet professionnel ?

Quelles sont les questions clés à se poser avant de construire son projet professionnel ? Nous vous guidons dans ce choix crucial. À quoi sert le projet professionnel ? La construction d’un projet professionnel est une étape clé dans le parcours d’un individu. Il permet, s’il est réalisé intelligemment, d’allier attentes professionnelles et personnelles. Le projet professionnel ne se construit pas aisément. Il est donc nécessaire d’être bien certain des objectifs que nous souhaitons nous fixer, et de nos attentes futures. La construction d’un projet professionnel nécessite donc la construction d’un véritable plan d’action. Parfois, le projet professionnel peut également être l’occasion d’une reconstruction après des échecs, ou simplement l’opportunité de se demander si nous ne souhaitons pas nous réinventer. Pour cela, il est important d’être honnête avec soi-même et savoir faire un plan sur sa carrière. Afin de bien construire son futur projet professionnel, il est donc nécessaire de se connaître et, par la même, de connaître ses attentes et envies. Pour cela, voici quelques points clés vous permettant de cibler au mieux vos motivations. 😊 Comment se définir ? Un projet professionnel doit s’accorder avec un individu. Pour cela, plusieurs points doivent être éclaircis : le parcours scolaire et universitaire, les compétences acquises, l’expérience professionnelle déjà réalisée et les centres d’intérêt. Ces différents thèmes vous permettront de mieux cibler votre profil face à un futur employeur. Ce dernier comprendra davantage dans quelle mesure votre profil pourrait l’intéresser. Votre parcours scolaire et universitaire intéresse nécessairement les recruteurs qui voudront connaître votre formation et vos compétences. Les recruteurs sont en effet à la recherche de profils types et peuvent mieux connaître vos atouts grâce aux formations suivies. De même, vos centres d’intérêt sont tout aussi importants. Ils permettent de mieux comprendre votre personnalité et cerner si les caractéristiques de l’emploi pourront vous correspondre. ✅ Quelles sont mes atouts ? Également, le bilan personnel ne doit pas passer sous silence vos motivations personnelles. Il s’agit de l’organisation du temps de travail, l’autonomie, la rémunération, la localisation de votre futur lieu de travail, ou encore les responsabilités qui pourraient vous être confiées. Toutes ces questions sont nécessaires pour mieux cerner vos attentes professionnelles et l’environnement de travail que vous recherchez. En effet, un dirigeant n’aura pas les mêmes tâches et responsabilités qu’un employé. De même, un entrepreneur ne dispose pas de la même organisation de son temps de travail qu’un salarié dont les heures peuvent être fixes. Par la même, il importe d’être clair dans la construction de votre projet professionnel sur les sacrifices que vous pouvez accomplir et les points sur lesquels vous n’admettez aucune discussion. De même, vous pouvez vous questionner sur vos différents points forts et points faibles, afin de ne pas être pris de court lors d’un éventuel futur entretien. Cette question, bien appréciée des employeurs, permet de mieux cerner votre tempérament. 💼 La construction d’une recherche d’emploi Enfin, une fois cette réflexion faite, il est nécessaire de vous munir des outils incontournables, tels que le curriculum vitae et une lettre de motivation. Cette dernière vous permettra de condenser en une page l’ensemble des informations que vous avez recueillis sur votre profil. Si votre projet professionnel vous semble désormais plus clair, il existe des sites de recrutement en ligne vous permettant de postuler à des offres d’emploi répondant à vos critères. Il est également possible de visiter directement les sites des entreprises au sein desquelles vous souhaiteriez travailler. Vous pouvez ainsi leur faire parvenir une candidature spontanée.
Comment faire les bons choix d'orientation professionnelle ?

Comment faire les bons choix d'orientation professionnelle ?

🔸 Choix structurant de la vie de tout un chacun, l’orientation professionnelle concerne tout le monde. De l’adolescent qui souhaite s’orienter vers la filière professionnelle à la fin de son collège, à l’étudiant hésitant sur ce qu’il souhaite faire après l’obtention de son diplôme, jusqu’enfin à l’actif cherchant à se reconvertir professionnellement, tout le monde a dû prendre une décision sur son orientation. Pour la chambre de commerce et d’industrie, l’orientation est le fait de « permettre à tout individu, tout au long de sa vie, de faire des choix éducatifs ou professionnels et de gérer son évolution professionnelle ». Comment effectuer ce choix de manière éclairée, et être sûr de faire le bon ? Se connaître : la clé d’une orientation professionnelle réussie. 🔑 En premier lieu, il est indispensable de réaliser une introspection, afin de faire le point sur ses qualités et ses compétences. Vous pouvez éventuellement pour cela procéder à un bilan de compétences fait par un professionnel, qui vous guidera au mieux. En tout état de cause, se connaître vous permettra de commencer à pouvoir apercevoir un certain nombre d’orientations professionnelles vous convenant. Il est en outre nécessaire de réaliser un travail réflexif sur soi et ses aspirations, afin de déterminer ses objectifs de vie et de carrière. Vous ne vous imaginez pas passer votre vie active derrière un bureau ? À l’inverse, vous ne concevez pas le travail sans un ordinateur et êtes allergique à l’idée d’exercer un travail manuel ? Ces questionnements vous permettront déjà d’éliminer certains choix d’orientation, et de définir une première ébauche de votre projet professionnel. Il peut être une bonne idée de demander conseil à son entourage, notamment pour vous renseigner sur les conditions d’exercice et les compétences requises afin d’exercer le métier envisagé. Ensuite, votre entourage est le mieux placé pour avoir un avis extérieur objectif sur vos aptitudes, de sorte que leur avis est souvent le plus précieux. Si vous ne parvenez pas à réaliser cette introspection sur vos compétences et vos appétences, il peut être envisageable de réaliser un bilan de compétences, qui apporterait les réponses nécessaires. De même, l’État a mis en place des conseils en évolution professionnels (CEP), qui permettent entre autres d’élaborer une stratégie pour construire et définir une orientation professionnelle. De surcroît, bénéficier d’un CEP est gratuit. Plus d’informations sur le site du service public dédié : https://mon-cep.org La chambre de commerce et d’industrie a par ailleurs réalisé un rapide test, qui vous donnera une idée très générale de vos prédispositions. Le test est disponible à ce lien : https://www.cci.fr/ressources/formation/orientation-professionnelle/test-de-personnalite-et-dorientation Le réalisme : une qualité essentielle à garder en tête lors de son orientation professionnelle. 💡 Le réalisme, sans tomber dans le pessimisme, est une qualité, et, à ce titre, doit être mis en œuvre lors de son orientation professionnelle. Être conscient de ses faiblesses est une force. Prenons un exemple simple : le métier vers lequel vous souhaitez vous orienter nécessite une certaine expertise. Si vous ne les possédez pas ou ressentez le besoin de vous perfectionner, n’hésitez pas à vous inscrire à une formation, et, dans ce cadre, à réaliser des stages qui sauront donner de la valeur à votre CV. Il faut en outre être réaliste quant au marché de l’emploi du métier vers lequel vous souhaitez vous orienter. Il n’est pas aisé de trouver sa place dans certains secteurs professionnels très tendus, où la concurrence est rude. Il est bénéfique de le garder en tête, et de préparer des « plans B ».
Travailler à deux : la naissance du jobsharing

Travailler à deux : la naissance du jobsharing

🔸 Le jobsharing est une nouvelle manière d’appréhender le travail. Jusqu’à présent, à chaque poste était associée une personne précise. Désormais, le jobsharing vise à partager un même poste entre deux personnes. Il ne s’agit donc plus de recruter un candidat, mais un duo. L’histoire d’un concept innovant L’idée de recruter deux personnes pour un même poste est née aux États-Unis dans les années 1970. Dans un objectif d’efficacité, le jobsharing vise à accroître la productivité d’un seul poste en mêlant deux profils complémentaires. Les deux individus ne partagent pas que le même intitulé de poste sur un curriculum vitae. De même, leurs fonctions ne sont pas partagées pour un même poste selon une division du travail en temps partiel. Ils partagent également un temps plein et un même objectif commun porté par leur fonction. Il ne s’agit donc pas de fractionner un même emploi, mais véritablement de penser à deux un même travail. Le jobsharing est ainsi une solution innovante pour répondre aux difficultés rencontrées lorsqu’on travaille seul à temps plein. Pour Irenka Krone, directrice de l’association Part-Time Optimisation, « 60 % des femmes en Suisse travaillent à temps partiel pour concilier la vie familiale et professionnelle, mais ça les met dans le piège d’être confinées dans des postes peu intéressants ». Le partage d’un temps plein entre deux personnes permet ainsi à ceux qui ne peuvent organiser leur temps conformément à un temps plein de profiter tout de même de ses opportunités. Le travail étant morcelé, il s’agit d’une véritable révolution dans la manière d’appréhender le travail. Pratiquement, comment le jobsharing s’organise-t-il ? Dans les années 90, le jobsharing a quitté le sol américain pour venir se développer en Europe. Notamment, en Suisse, la pratique du jobsharing est très développée. Elle s’organise selon des modalités différentes adoptées par chaque entreprise. Ainsi, pour deux individus et un seul poste, l’entreprise peut indifféremment choisir de conclure un seul contrat de travail liant les deux individus. Elle peut également choisir de conclure deux contrats de travail différents. Ces deux conceptions de la formalisation du jobsharing « pur » et « hybride » illustrent la nouvelle flexibilité du travail. Et pour le salaire, ça ne pose pas problème ? Dans le cadre du jobsharing, il ne s’agit pas simplement de diviser le salaire en deux. On pourrait donc aisément penser que la rémunération serait un sujet sensible à traiter. À qui souhaiterait être mieux rémunéré pour ses qualifications, à qui ne comprendrait pas la différence de salaire appliquée. Le jobsharing prévoit une fixation de la rémunération en accord avec les profils de chaque individu du duo. Il s’appuie ainsi sur la diligence et le respect de chacun envers l’autre. Le salaire est donc calculé selon la présence physique dans l’entreprise, l’âge, les compétences et diplômes, mais également l’ancienneté au sein de l’entreprise. Cette rupture d’égalité doit donc être pleinement acceptée par chacun des membres du duo. Le jobsharing étendu aux fonctions dirigeantes Au-delà du job sharing il existe aussi le top sharing Il s’agit de partager cette fois-ci une fonction dirigeante. Une telle volonté de morceler les responsabilités répond à une exigence d’avoir une vie personnelle plus sereine. En effet, dans le cadre de fonctions dirigeantes, il peut être difficile de mêler vie professionnelle et vie personnelle. Le partage de responsabilité, la division des tâches et l’opportunité de partager un même objectif sont des sources de sérénité au travail. Selon Irenka Krone, le topsharing est une opportunité formidable. « On partage le pouvoir et les décisions qui en découlent : le topsharing agit comme un garde-fou dans les prises de décision, car on doit toujours concilier sa position avec celle de son partenaire, c’est un processus plus abouti qu’on va avoir ».

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