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Bénéficier du chômage : le funemployment, l'occasion de se réinventer

2/3/2019

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Funemployment : le chômage décomplexé

L’idée de complexe dans le chômage est très ancrée, puisque la société considère que le travail est l’accès à une certaine position sociale, qu’il occupe nos journées et qu’il est un attribut identitaire.
Mais s'il y a peu, l'investissement acharné dans son emploi et les heures supplémentaires étaient monnaie courante, la crise et la récession - notamment aux Etats-Unis - ont créé un sursaut : la relation au travail change. Aux Etats-Unis, les jeunes aspireraient désormais à un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle. Cette nouvelle distance à l’entreprise s’incarne dans une crise de confiance par les déçus de l’entreprise : carrière qui n’avance pas, licenciement brutal, autant de raisons pour vouloir se réaliser autrement qu’au travers de son entreprise.

Aux Etats-Unis, les jeunes aspireraient désormais à un meilleur équilibre entre vie personnelle et professionnelle

Comment bénéficier du chômage : accepter de ne pas être dans la performance tout le temps

A la question comment bénéficier du chômage, on trouve souvent des réponses insistant sur la performance, l’idée de ne rien lâcher, de se fixer des objectifs. Finalement, des logiques présentes dans le monde de l’entreprise que l’on reproduit par reflex.
Cette liberté revendiquée du “funemployer” vient du fait que lors de la crise, tant de personnes se sont retrouvées au chômage de manière systématique qu’ils considéraient que ça ne dépendait pas d’eux, donc, la capacité à décomplexer était plus grande. Une bonne leçon que Robert Heaton a très bien compris, lorsque cet ingénieur américain s’est lui-même retrouvé au chômage. Son guide pour débutants du funemployment donne quelques idées pour bénéficier du chômage avec détente.

L’entreprise à réinventer

Plus qu’une simple période de chômage, qualifiée “d’inactivité” par beaucoup, le funemployment offre une quête de sens et pose les vraies questions : sur ce que l’on souhaite donner comme sens au travail, sur l’importance que l’on donne à notre salaire, sur ce que l’on souhaite faire au quotidien. Au-delà du phénomène de mode, ce mouvement en dit long sur les changements structurels de notre société. A commencer par un rejet du monde de l’entreprise tel qu’on le connaît : pour beaucoup, la période de chômage est avant tout une réflexion pour trouver un job qui fait du sens. Se pose alors plus naturellement la question de comment bénéficier du chômage, d'un point de vue humain.

Cette problématique, comment bénéficier du chômage et en faire une expérience enrichissante, fait écho aux préoccupations de la génération Y qui refuse les codes habituels : horaires fixes, management très hiérarchisé, faire toute sa carrière dans une seule entreprise… Ces pratiques évoluent doucement, à l’heure où le travail n’est plus la valeur absolue et qu’elle tend à être remplacée par l’épanouissement personnel. Les jeunes sont aussi également de plus en plus touchés par le phénomène du chômage, qu'ils s'approprient : le chômage technologique : un phénomène de l'époque.

Le funemployment s’inscrit dans cette mouvance, en cherchant aussi à arrêter de subir, en choisissant son travail, ses horaires et ses objectifs, autant d’éléments qui sont permis de plus en plus par le portage salarial par exemple.

Comment bénéficier du chômage c’est donc avant tout faire des choix pour réaliser ce que l’on veut, et surtout, positiver : faire le point d’une part, mais aussi prendre cette période avec apaisement, comme le point de départ d’une réflexion sur ce que l’on cherche vraiment, comme l’a fait Christèle Perrot lors que son TEDx lorsqu’elle parle de son passage par le burn-out, pour reconsidérer son plan de vie, et découvrir pour la première fois "le plaisir au travail".

A lire également sur le blog : Mutuelle, assurance chômage et portage salarial : liberté et sécurité.

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