Green is the new black

L'économie mondiale a profondément évolué avec la révolution numérique et un des secteurs qui a le plus profité de cette transformation est celui de la transition énergétique. Le " Green business " est-il le grand remède du 21e siècle ?

Cleantech, Greentech, économie verte, technologie verte : si les experts ont longtemps débattu sur la nomenclature, on peut aujourd'hui désigner par ces termes équivalents une seule réalité économique. Alors que les exigences écologiques étaient perçues comme contraignantes et coûteuses par les entreprises, elles sont devenues le terreau d'une dynamique économique inédite. Les entreprises de l'économie verte se sont, en effet, données pour mission d'optimiser la gestion de nos ressources en améliorant l'efficacité et la productivité de celle-ci tout en réduisant les déchets et la toxicité des procédés d'exploitation. Autrement dit les greentech produisent aussi bien, voire mieux et plus proprement.


Plus précisément, que font les greentech pour améliorer notre économie ? Nées dans la Silicon Valley après l'explosion de la première bulle Internet, les entreprises de la transition écologique ont en grande partie permis de relancer l'activité de la vallée après la crise. Aujourd'hui le secteur est surtout développé en Allemagne, en Israël, et commence à prendre de l'ampleur en France grâce aux mesures du Grenelle de l'environnement. Un autre phénomène récent est intéressant concernant les greentech : si elles étaient surtout portées par l'écosystème des startups, les grands groupes de l'énergie comme General Electric ont senti l'opportunité de se développer et se sont engagés dans des dispositifs d'innovation sur ces questions, souvent accompagnés par les startups.


En somme, la Greentech n'est plus seulement un secteur prometteur de l'entreprenariat appuyé sur la technologie, mais transforme profondément le visage de l'écosystème français. Les experts du sujet soulignent néanmoins encore le manque d'investissement et d'accompagnement dans le tissu français pour permettre une véritable industrialisation des solutions créatives développées.