
Un Portage Salarial
Rapide & Efficace
Avant de choisir l’activité d’indépendant, il faut comprendre que le statut de freelance correspond en réalité à différents cadres juridiques.
Se mettre en freelance, c’est donc tout d’abord comprendre quels types de statuts existent lorsqu’on souhaite se lancer dans l’auto-entrepreneuriat.
En France, les formes les plus courantes du statut de Freelance sont les entreprises individuelles, parmi lesquelles on compte l’Entreprise Individuelle (EI), l’Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée (EIRL), et enfin le régime Auto-entrepreneur.
Un autre cadre juridique classe les freelance au sein des entreprises unipersonnelles, parmi lesquelles on trouve plusieurs statuts, dont l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL), et la Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU).
Pour chacun de ces statuts, il est nécessaire de s’inscrire au Répertoire des Métiers ou au Registre du Commerce et des Sociétés, avec pour exception le régime Auto-Entrepreneur, le seul qui peut être combiné avec une activité salariée.
Choisir de se mettre en freelance, c’est donc tout d’abord choisir le bon statut.
Pour cela, le portail Le portail de l'Économie, des Finances, de l'Action et des Comptes publics propose un guide très détaillé pour savoir quel statut choisir.
Néanmoins quelque soit le projet, on conseille souvent de commencer par le premier statut (EI), idéal pour se mettre en freelance, puisqu’il suit le régime de la micro-entreprise.
En tant que micro-entrepreneur, le freelance paye des charges considérablement moins élevées qu’une entreprise comme une entreprise unipersonnelle. En contrepartie, il ne doit pas dépasser les seuils de chiffre d’affaires 2019 de la micro-entreprise – 170 000 € pour une activité de commerce ou d’hébergement, 70 000 € pour de la prestation de services ou une activité libérale. Pour se mettre en freelance, c’est le statut idéal, car très souple et facile à aborder.
Mais une fois votre statut choisi en fonction de votre projet, la vie de freelance est assez particulière : elle implique notamment de ne pas forcément avoir une vie professionnelle aussi riche socialement que quelqu’un travaillant tous les jours au même endroit, avec une équipe dédiée.
1. Attention à l’isolement : un des plus grands risques de se mettre en freelance, c’est l’isolement. En effet, si travailler seul correspond à beaucoup de personnes, qui s’estiment alors plus efficaces, ne devoir se livrer qu’à soi-même peut parfois se vivre difficilement. D’où l’importance de garder des connexions constantes dans son travail, ce pour quoi les espaces de coworking sont très utiles, comme le montre cet article. Pour réussir en tant que travailleur indépendant, ce qui importe avant tout c’est de maintenir un contact avec l’extérieur : aller déjeuner avec son client et entretenir une relation humaine, ça n’a pas de prix.
2. Ne pas oublier de développer son réseau. Se mettre en freelance, c’est aussi parfois avoir la “tête dans le guidon” c’est-à-dire enchaîner les missions sans se soucier de ses futurs clients. Pour éviter cela et se retrouver soumis aux aléas des demandes, l’étape du réseautage est indispensable. Un conseil utile et simple : user des réseaux sociaux. Filez sur la rubrique "Événements" de Facebook et faire des recherches par mots-clés selon votre domaine de compétences : conférences, concerts, apéros thématiques... émergent alors de nombreuses opportunités pour développer son réseau.
Une fois votre statut choisi, se mettre en freelance est donc un travail de tous les jours : il s’agit d’entretenir, de développer votre réseau. Plus largement, pour conserver le lien social indispensable à tout travailleur au quotidien, lisez aussi cet article du blog : https://www.lemonde-apres.com/fr/blog/freelance-comment-conserver-du-lien-social-au-travail.