
Un Portage Salarial
Rapide & Efficace
En étant en mission consultant depuis longtemps, il est possible de tomber rapidement dans une routine de travail. Celle-ci est importante, mais elle ne permet pas forcément de se renouveler. Sur des sujets de communication, de marketing ou de publicité, une mission consultant peut vite perdre en qualité lorsqu’on ne sort pas de cette routine.
En effet, selon une étude de Mathijs de Vaan (“Game Changer: The Topology of Creativity.” American Journal of Sociology.), les entreprises qui réussissent le mieux à avoir des équipes créatives efficacement, c’est-à-dire parvenant au succès, sont celles qui arrivent à créer des conditions réunissant familiarité et la diversité. Comment traquer ces éléments dans un condition de salarié porté en mission consultant ?
Tout d’abord, la familiarité est importante parce qu’en entreprise notamment, il faut savoir se constituer en équipe, bien communiquer et coopérer. La diversité, elle, permet de ne pas s’enfermer dans un environnement trop familier, puisque cela ne génère pas de nouveauté. La clef de la créativité, c’est donc bien une forme d’équilibre à trouver en mission consultant entre le confort de ce que l’on connaît et l’exposition à l’inconnu.
Il convient donc, pour être plus créatif tout en ne faisant une croix sur sa routine, d’agir sur l’environnement de travail et ses habitudes pour changer la donne.
- L’environnement de travail : réussir à s’entourer
Le travail en portage salarial ou en mission consultant est évidemment, souvent, plus solitaire qu’en entreprise. Mais rien n’empêche de casser sa routine de travail en variant lieux, rencontres et écosystèmes : aller travailler dans des cafés dédiés aux auto-entrepreneurs, dans des anti-cafés (concept basé sur le mélange de 3 univers, le café, l'espace de travail et la maison), permet d’être propice à la rencontre et de varier son cadre de travail. Cet article d'OpenWork vous permettra de défricher le sujet des espaces de travail en auto-entrepreneur.
- Les habitudes :
En mission consultant, à cause de l’habitude, on tend à être moins propice à la sérendipité. La sérendipité est un néologisme calqué de l’anglais - serendipity - et le mot a hanté le monde de la science pendant longtemps. Il désigne, dans ce domaine, les découvertes accidentelles qui surviennent de manière inattendue au cours d’une recherche et qui peuvent permettre de trouver de nouveaux résultats, créer, étendre, ou relativiser une théorie.
Or la sérendipité est précisément le résultat de l’accident, mais aussi de l’imprévu, du hasard et de l’imagination. En ce sens, la sérendipité est un moteur de créativité : elle permet de concevoir que pour être créatif, il faut tenter en sachant que tout n’est pas sous contrôle, contrairement aux habitudes qui nous font croire le contraire.
Or laisser sa chance au hasard, favoriser la surprise, c’est précisément la disposition du flâneur. Le flâneur, sans le Livre des Passages de Walter Benjamin est un “salarié de la rue” : c’est l’observateur de la société.
Il est souvent donc une allégorie de la créativité, notamment par son mouvement de déambulation, mouvement nourri par cette attitude ouverte à l’émerveillement des choses habituellement simples ou prises pour “acquises”. De la même manière, le consultant peut s’inspirer du flâneur pour se réinventer ou renouveler ses sources d’inspiration dans les sujets qu’il traite.
Le flâneur en vous est donc celui qui vous fera changer de direction, de trajectoire : la petite rue à gauche que vous découvrez, en empruntant un autre chemin pour le boulot que celui de d’habitude, et tout ce que vous y découvrirez, chez les autres comme chez vous. Au quotidien, changer de source d’information, de média, de lieu de travail, de profils avec qui l’on travaille, permet de rester créatif.