
Un Portage Salarial
Rapide & Efficace
De nombreuses solutions dérogatoires à l’entreprise classique existent, dont le portage salarial.
La volonté de travailler en communauté, de se reposer sur un réseau de professionnels qui partagent l’expérience du freelance et de bénéficier de conseils adaptés sont des caractéristiques de plus en plus courantes des attentes nouvelles du marché du travail. Le portage salarial est une des solutions existantes, tout comme la coopérative salariale.
Mais quelles sont les différences entre ces deux solutions ?
Une entreprise de portage salarial a pour objectif de fournir à des travailleurs indépendants un cadre sociétal remplissant les obligations légales (administratives, fiscales et sociales), en échange d’un pourcentage des gains obtenus par ce travailleur indépendant. La société de portage propose de l’aide pour gérer tout le processus administratif constitutif de l’activité d’indépendant. Le principe d’une société de portage est donc d’assurer au consultant une autonomie intellectuelle et opérationnelle pour le soulager d’une gestion administrative souvent chronophage.
Dans le cas du portage salarial, la prospection et la négociation des missions sont à la discrétion du “consultant” qui en assure l'exécution dans le cadre juridique de la société de portage. En 2020, vous pensez franchir le cap ? Pensez tout d'abord à lire cet article pour comprendre si le modèle du freelance est fait pour vous.
Si le modèle de freelance vous parle, la coopérative d’activité et d’emploi (CAE) ou coopérative salariale peut aussi être une solution. Elle permet de développer son projet entrepreneurial dans le but de “tester son activité” et bénéficier d’un accompagnement.
La vraie différence repose alors sur la notion d’associé, puisque dans un délai de trois ans maximum, le salarié devient associé de la CAE et participe ainsi à sa gouvernance. De la même manière que dans le portage salarial, en échange des services offerts par la coopérative salariale « l’entrepreneur-salarié » verse une contribution pour assurer le bon fonctionnement de celle-ci. Contrairement à la solution du portage, le salarié a des objectifs à atteindre, et des obligations d’activité minimale à respecter.
Mais dans le cadre de la coopérative slariale, comme dans le cadre de la société de portage, le salarié bénéficie de deux “casquettes” très avantageuses. D’une part auprès de ses clients, il est bien “chef d’entreprise” : c'est lui qui propose ses prestations et qui mène une véritable démarche de prospection commerciale.
D’autre part, vis-à-vis de la CAE ou de la société de portage, l'entrepreneur-salarié est un salarié qui dispose d'un contrat de travail en CDI. Généralement, les activités propres à la coopérative salariale sont traditionnellement celles des secteurs des services aux particuliers, du bâtiment ou de la Culture.
La coopérative salariale constitue un véritable tremplin pour des porteurs de projet qui cherchent à se lancer en toute sécurité. En effet, en bénéficiant de la structure déjà présente de la coopérative salariale, le porteur de projet a la possibilité de tester son projet dans une démarche constructive : entrer dans une coopérative salariale, c’est tout d’abord signer une convention d’accompagnement.
Dans un premier temps, il y a une période de test au cours de laquelle il garde son statut précédent.
Dans un second temps, si son chiffre d’affaires est suffisant, il lui est proposé un CDI et devient entrepreneur salarié. L’entrée dans une coopérative salariale, si elle est plus longue, permet néanmoins de véritablement tester son projet en le présentant à une communauté.
Néanmoins, l’accompagnement en portage salarial peut sembler plus complet, notamment grâce à l’accès au réseau professionnel et des différentes rencontres avec les experts et les entreprises pour développer son projet et son réseau de clients.
Pour en savoir plus, le site de la BPI France résume toutes les caractéristiques juridiques et les étapes pour intégrer une CAE.