
Un Portage Salarial
Rapide & Efficace
Le freelancing séduit de plus en plus de personnes : selon Eurostat, le nombre de freelances a progressé de 145% entre 2008 et 2018 en France. Malgré la crise, 70% des freelances souhaitent maintenir leur activité, trop attaché à leur liberté et ce malgré une baisse de revenus.
Dans n’importe quel secteur, le freelance choisi ses clients et intervient pour proposer son aide à des entreprises. Il en vient, au fil des projets à développer sa propre marque (lui-même), et jouit d’une liberté que beaucoup de travailleurs lui envient : s’il doit rendre des comptes à des clients, il demeure néanmoins libre d’organiser son emploi du temps.
Se mettre en freelance est donc une expérience intéressante avant de monter une entreprise ; grâce au statut de micro entrepreneur c’est la première étape vers l’appréhension de ce qu’est une entreprise, c’est-à-dire déclarer des revenus d’activité, disposer d’un numéro légal d’entreprise (le numéro de SIRET)... Mais aussi, se former à des compétences indispensables ! Faire sa comptabilité pour déclarer à temps ses revenus auprès de l’URSSAF, démarcher des clients, parfois gérer une collaboration avec un autre freelance.
👉 En somme, un avant-goût du quotidien d’un ou d’une cheffe d’entreprise ! Car en effet, se mettre en freelance n’est pas la même chose que monter une entreprise : comme le souligne la plateforme Malt dans son étude 2019 sur les freelances en France “les freelances n’ont pas de fonds de commerce, d’actifs immobilisés ou de licence permettant d’exercer une profession réglementée.”
Alors que créer et faire fonctionner une société de type SA ou SARL est un travail à temps plein, qui demande une organisation administrative et financière conséquente, l’auto-entreprise est au contraire très simple à mettre en place et à gérer. Se mettre en freelance, aujourd'hui, n'a jamais été aussi simple. L'auto-entreprise permet d’éviter de constituer un capital social, de faire appel à des avocats pour créer des statuts et de se plonger dans la “paperasse” administrative propre aux entreprises.
D’autre part, d’un point de vue comptable, l’auto-entrepreneur n’a pas les mêmes obligations légales qu’un gérant de société. En effet, la gestion d’une auto-entreprise se limite à tenir un fichier répertoriant toutes les factures émises, leur montant, la date d’édition et les charges par mois ou par trimestre. Le statut d’auto-entrepreneur, en France, est devenu très simplifié et permet de déclarer soi-même ses revenus en ligne, en saisissant le montant du chiffre d’affaires dans la case correspondant à l’activité : toujours selon l’étude de la plateforme Malt “en 2008, la création du régime d’auto-entrepreneur a beaucoup contribué à l’augmentation du nombre de freelances en France. Beaucoup plus simple dans sa gestion administrative, il est plébiscité par les jeunes et les multi-actifs. En 2018, le doublement des plafonds (de 33 200€ par an à 70 000€) a incité de nombreux freelances à conserver ce régime. 67% des répondants [de l’étude] sont auto-entrepreneurs. Le régime est particulièrement populaire parmi les jeunes freelances et ceux dont l’activité en freelance est récente.”
Mais du freelance au véritable projet d’entreprise c’est-à-dire monter un projet à soi, de A à Z, n’y a t-il qu’un pas ? Ce passage est pourtant effectué par beaucoup. C’est le cas de Kitesy Martin. Se mettre en freelance, la créatrice de bijoux upcyclés l’a testé : pendant des années, elle s’est adonné au freelance pour de nombreuses maisons de mode. Puis, après un projet longuement mûri, elle lance son propre projet de bijoux upcyclés, c’est-à-dire la possibilité de créer ses propres bijoux à partir de vieux modèles récupérés. Le concept cartonne. Aujourd’hui, témoigne t-elle elle ne reviendrait pas en arrière :
"J’ai réalisé que j’aimais vraiment être indépendante, travailler pour une entreprise ça ne me va pas du tout, même en tant que free-lance. J’aime beaucoup être ma propre bosse mais c’est pas un truc d’ego, c’est juste que j’aime gérer mon emploi du temps et voir l’avancement d’un projet de A à Z. Et surtout j’ai compris que tu n’avais pas besoin d’être employé par quelqu’un pour gagner ta vie. Je l’ai compris assez tard vu que j’ai 34 ans mais ça fait du bien !”
Alors pour passer de se mettre en freelance à créer son entreprise, rien de mieux que de s’inspirer ! Podcasts comme Le Gratin, livres comme celui d'Alexandre Mars, “serial entrepreneur” qui a récemment publié “Ose” pour tous ceux qui souhaitent lancer leur projet, les ressources de manquent pas pour s’inspirer.