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Vous ne regarderez plus votre coiffeur de la même manière !

11/18/2017

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Rochna Zaki

Depuis quelques années, le terme freelance a envahi notre vocabulaire à tel point que tout le monde sait ce qu’il signifie, sans toutefois être certain de la réalité qu’il décrit réellement.
S’il est parfois utilisé pour parler des travailleurs qui ne sont pas salariés de manière générale, bien souvent, il reste encore aujourd’hui privilégié pour décrire des situations de travail et des emplois relativement modernes et digitaux : il ne nous viendrait bien souvent pas à l’idée de décrire notre coiffeuse à domicile comme une freelance, par exemple !

Or, lorsque l’on sait que le monde du travail est en profonde mutation et que les travailleurs indépendants représentent déjà plus de 34 % de la force de travail aux Etats-Unis avec une tendance à la hausse constante, on en vient à se demander si finalement, nous ne sommes pas déjà entourés de freelance qui ne portent pas leurs noms ?

Va-t-on, par exemple, bientôt qualifier les esthéticiennes à domicile de freelance ? Ou bien les fleuristes indépendants ? Et qu’en sera-t-il des agents immobiliers ?

Car, bien que leurs métiers soient plus traditionnels, et présents sur le marché de l’emploi depuis (un peu) plus longtemps que tous ces nouveaux métiers qui ont pointé leurs nez à la suite d’internet, leurs préoccupations, challenges et conditions de travail sont souvent très similaires.

Pour commencer, la définition de cet anglicisme désigne normalement l’ensemble des indépendants, et son étymologie révèle que le terme signifiait à l’origine « des soldats à louer, des mercenaires désignés par leur armement, la lance » . En somme : rien qui ne justifie une monopolisation de son utilisation par les métiers du numérique !

Ensuite : lorsque l’on y réfléchit, que l’on soit jardinier à son compte ou bien codeur, les avantages et inconvénients de cette situation sont les mêmes.


D’un côté, une grande autonomie dans son travail : aussi bien en termes d’horaires, que de missions ou encore du choix des équipes avec lesquelles l’on souhaite travailler. Tout cela participant à l’épanouissement individuel du travailleur.


De l’autre, une instabilité financière et la nécessité d’assurer l’ensemble des rôles clefs d’une entreprise classique (production, marketing, finance, juridique, vente, etc.) : une polyvalence qui peut d’ailleurs être compliquée à gérer, peu importe sa branche d’activités. Ainsi, un développeur pourra être très à l’aise sur des aspects de marketing et de production, mais se retrouver à manquer de savoir-faire en matière de relation client, là où un agent immobilier en freelance, lui, aura des compétences en vente, mais pourra se retrouver démunie face à des aspects pratiques liés à la comptabilité par exemple.

De quoi mettre fin à ce monopole et prouver que sous ce terme anglo-saxon à la mode peuvent donc se cacher des métiers que l’on a l’habitude de considérer comme classiques et traditionnels !

 

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